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La montée vers la station de ski de Portillo (2 878 m) comprend 29 lacets. Nous y ferons étape. Des camions chargés
de lourds engins de chantier escaladent péniblement la route en direction du tunnel (3 185 m) qui évite la montée jusqu’au col.

Le Christ Redentor est toujours là (3 834 m) pour rappeler le traité de paix conclu en 1902 entre l’Argentine et le Chili.
(La dernière fois, en 2004, il n’y avait pas de pellicule dans mon appareil…)

L’Aconcagua (6 960 m est en Argentine) plus haut sommet du monde à part ceux de l’Himalaya.
(Ici vu de 2 932 m d’altitude. Il nous dépasse encore de plus de 4 000 m !)

Près de Rodeo, le río Agua Negra a creusé une profonde vallée et la piste qui la borde est étroite mais superbe.

La foi populaire veut que pour éviter les accidents on dépose des offrandes au Gaucho Gil et à la Difunta Correa.

Pour éviter que les nombreux chiens errants ne vident les poubelles, on accroche les sacs dans les arbres
devant chez soi ou on les dépose dans un panier métallique ou un bidon monté sur un pied.
A Villa Unión un artiste, as de la « récup », a recyclé téléphones, haut-parleurs et divers objets.

L’arbuste qui produit ces « scoubidous » ne connaît que le jaune. Dommage !

Au loin, sur la route, nous voyons arriver un camping-car. On s'arrête. Chantal et Jean-Loup sont Français et appartiennent eux aussi à l'association Camping-cars sur les Routes de la Soie et du Monde. Ils nous reconnaissent car ils ont notre livre.
Nous entrons dans le parc de Talampaya (20 pesos chacun) et ils nous invitent à partager leur repas et à passer la soirée dans leur vaste et confortable véhicule. Nuit sur le parking du parc. Sanitaires impeccables. 3 pesos chacun.

Il a plu cette nuit et compte tenu du temps maussade, nous décidons de retarder notre visite du parc.
L'après-midi le soleil est de retour et le temps superbe. C'est bien agréable de pouvoir prendre tout son temps.
La visite se fait en 3 heures en minibus. (Encore 45 pesos chacun, qui s'ajoutent aux 20 pesos de l'entrée. 65 pesos = 15 € chacun). Mais la balade guidée en minibus les vaut bien et le spectacle des falaises hautes de 150 m
et des roches travaillées par l'érosion est fantastique.

Le parc de Talampaya contient des merveilles naturelles mais aussi des témoignages de civilisations préhistoriques.

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Mercredi 19 mars

A une centaine de kilomètres à peine une excellente route asphaltée nous mène au parc de Ischigualasto. (Entrée 35 pesos chacun)
Mais là, pas trace de vie humaine ancienne. La Vallée de la Lune (Ischigualasto = la Terre sans vie) présente des paysages étonnants et spectaculaires, mais elle est aussi très appréciée des paléontologues pour la quantité et la qualité des fossiles de dinosaures de 180 millions d’années comme montré au musée (visite guidée incluse dans le prix d'entrée).
La visite de 40 km se fait avec nos propres véhicules, en convoi.
Facile en voiture ou fourgon, mais déconseillé aux camping-cars avec un grand porte-à-faux.

Parc naturel de Ischigualasto (Vallée de la Lune)